Fiche de John Smith

¤ Nom : Smith
¤ Prénom : John
¤ Arcane : La Mort, L’Arcane Sans Nom
¤ Groupe : Awoken
¤ Sexe : Masculin
¤ Âge : 32 ans
¤ Autre information importante :

Ce à quoi je ressemble.

John est un homme très grand, mesurant 2m10. Il possède également un corps très athlétique qu’il travaille régulièrement. Ses cheveux blancs sont une décoloration, il a normalement les cheveux blonds platine. Il porte un piercing étrange qui ressemble à une pierre turquoise incrustée dans son front.
Pour ce qui est des vêtements, il porte un long manteau noir avec un intérieur rouge, des gants de combats renforcées sur les articulations métacarpo-phalangiennes. Il porte également un pantalon noir avec des bottes en cuir renforcées. Sur son nez, une paire de lunettes de soleil fines est toujours visible. A son cou, il porte un énorme collier métallique avec gravé « 079.A.B. » dessus.
Il possède également un étrange hobby qui consiste à porter toutes sortes de masques et autres ornements cachant son minois. A ce jour, on sait qu’il possède un masque de Docteur de la peste, un masque d’Hannya, un masque d’Anonymous, un masque d’Anubis et un masque d’aborigène en bois.

Pas tout seul dans ma tête.

Les personnes qui connaissent John Smith le décrivent comme un marginal excentrique (voire complètement taré) qui fait ce qui lui plaît sans jamais se soucier des autres. Ils n’auraient pas tort. Égoïste et mal-élevé au possible, l’homme qui se fait appeler No-One pourrait passer pour un être détestable.
Néanmoins, ces véritables amis (bien qu’inexistants pour l’instant) connaissent ses petits côtés gentils. Étonnamment, John est très doué en herboristerie et soins par utilisation de plantes en tous genre. Il possède également un côté très paternel avec les enfants et les jeunes. Il est également un très bon vivant qui ne dit jamais non aux… petits plaisirs de la vie *audible wink*.
Ses ennemis, a contrario, le connaissent comme un être sans pitié qui n’hésite pas à se salir les mains. Il répond facilement aux défis et n’est pas à la ramasse en matière de provocation. Malpoli, moqueur et violent (voire ultra-violent), beaucoup le craignent après s’être mangé ses gants et/ou ses bottes dans le nez.

Je me souviens d'un autre jour.

John Smith était le fils unique d’une famille américano-japonaise catholique vivant en Louisiane, Etats-Unis. Élevé comme un bon petit chrétien, il allait tous les dimanches à la messe et ce, jusqu’à l’âge de 30 ans. Il était même devenu prêtre.

« Mais tout cela pour quoi ? »

John remarqua quelque chose en grandissant. Les églises étaient de moins en moins remplies avec le passage des années. De moins en moins de gens parlaient des bienfaits de la religion, de la paix dans le monde, de l’unification de tous les peuples. Tout cela fut remplacé par le terrorisme, les jeux vidéos violents, les nouvelles choses à la mode… Le nouveau dieu de cette génération est la futilité…

« Et tu n’as pas pensé à en faire autant. »

… Que ce soit l’éducation stricte (voire violente) de son père ou le silence de sa mère, le jeune John sentait que quelque chose n’allait plus avec ce monde. Il dédia donc sa vie à sa religion à l’âge de 20 ans, espérant pouvoir changer et réparer ce monde. Mais malgré toute sa gentillesse, son altruisme, il ne vit que corruption, débauche et crimes durant 10 ans. Il commença à perdre foi en l’humanité… En lui-même… Et en sa divinité.

« Que peut-il t’apporter de toute façon ? »

Lorsque l’église où il travaillait se fit vendre comme planque à un chef d'une sorte de pègre par l’évêque, s’en fut trop. John Smith devait faire un choix qui ne menait qu’à une solution, peu importe ce qu'il choisissait…

« En finir. »

Des larmes plein les yeux, de la rage plein le cœur, John frappa un des malfrats dans la tempe tellement fort qu’il fut projeté contre un coin de l’autel. Cela le tua sur le coup. Ses coéquipiers immobilisèrent le pauvre prêtre qui se débattit comme un possédé. Lorsque le chef le tint en joue avec son revolver noir, John Smith sentit quelque chose apparaître en lui. Une réponse.

« Au fond, tu n’y as jamais cru. Tu voulais faire du monde un endroit meilleur. Mais c’est uniquement ta vision du monde qui le rendra meilleur. Alors arrête d’être une gentille petite grenouille de bénitier et soit la colombe libre et sans chaînes. Ouvre tes ailes et appelle mon nom… »
« Je suis toi… Et tu es moi… Je suis la mort de ton dieu et le renouveau de ta personne. Je suis le bourdon de la renaissance, venu se mettre sur ton chemin pour te montrer la route de la bonne mort.  »

« BARON SAMEDI !!! »

La main de la Persona attrapa celle tenant l’arme à feu et écrasa les doigts du chef mafieux. Elle attrapa le revolver, tua d’un tir à la tête tous les mafieux. Le prêtre prit les lunettes de soleil du chef sur son cadavre encore chaud. Il se rendit ensuite auprès de l’évêque et avec une dernière remarque, l’envoya rejoindre son dieu.

« On se revoit en Enfer… Enfoiré. »

Lors de ses derniers instants, le ridicule évêque aboya quelque chose à propos de la Lance de Longinus et d’une certaine ville au Japon nommé Sumaru City. L’allure de tout ça plut à John Smith, qui abandonna son nom et partit pour le Japon avec rien d’autre qu’un sac contenant un papier avec un numéro de téléphone écrit au rouge-à-lèvres, une bouteille de rhum presque fini, un portefeuille vide, des lunettes de soleil volées, un Kinder Bueno avec les deux barres dedans, des gants de combats et cinq masques.